Il n’est pas rare que certains médias étrangers, surtout en période calme, choisissent de secouer artificiellement l’actualité marocaine en y injectant leur propre lecture, souvent biaisée. C’est le cas de Le Monde, qui a récemment publié un article sous-entendant une prétendue « atmosphère de fin de règne » au Maroc. Une affirmation aussi vague qu’infondée, qui mérite une réponse claire.
Derrière le style narratif soigné et les tournures ambiguës, l’intention est transparente : créer le doute, agiter l’opinion, et donner l’image d’un pays suspendu à un avenir incertain. Or, cette vision ne reflète ni la réalité du Maroc, ni celle de son peuple, ni celle de son Roi.
Depuis 26 ans, Mohammed VI incarne une monarchie de progrès, de stabilité et de vision. Ce n’est pas un roi de spectacle, mais un roi d’action. Il n’a jamais gouverné par l’apparence, mais par les résultats. Sa présence n’est pas à mesurer en nombre de discours, mais en chantiers ouverts, en réformes menées, en confiance populaire conservée. Et c’est justement cela qui déstabilise certains observateurs extérieurs : un roi qui gouverne sans chercher à séduire les caméras.
Parler de « fin de règne », c’est ignorer volontairement ce que vit réellement le Maroc. C’est fermer les yeux sur une dynamique institutionnelle, économique et sociale solide, portée par une monarchie moderne, enracinée et tournée vers l’avenir. C’est aussi, parfois, céder à une nostalgie mal placée d’un Maroc sous influence, alors que le Royaume affirme chaque jour un peu plus son indépendance stratégique et sa voix propre sur la scène régionale et internationale.
Le Maroc n’a pas besoin de l’approbation des rédactions parisiennes pour avancer. Il n’a pas besoin qu’on le valide de l’extérieur pour exister. Il se tient debout, digne, maître de ses choix et fidèle à ses constantes.
Ce que certains perçoivent comme un silence est en réalité une puissance tranquille. Ce que d’autres qualifient de retrait est une concentration sur l’essentiel. Et ce que quelques plumes veulent transformer en faiblesse est, en vérité, la marque d’une solidité que peu de nations peuvent revendiquer.
Aujourd’hui, plus que jamais, le Maroc avance. Et ce n’est pas un article rempli d’insinuations qui freinera sa marche. Que cela plaise ou non, le Maroc est fort, stable, confiant, et il regarde l’avenir les yeux ouverts. Et son roi est, plus que jamais, au centre de cette force.