Dépassée par la crise, l’Algérie interdit la vente de l’huile de table aux mineurs


La nouvelle année s’annonce plutôt difficile pour le pouvoir d’achat des algériens, qui est fortement affaibli par l’inflation des prix des aliments de première nécessité, et rien ne laisse présager que cela pourrait s’améliorer.

S’exprimant sur la question de la pénurie des produits de consommation, notamment l’huile de table, lors d’une sortie médiatique, le ministre de commerce algérien, Kamel Rezig, a affirmé que la pénurie de l’huile de table que connaissent certaines wilayas est due à « la consommation irrationnelle de ce produit et à le spéculation » et a décidé d’interdire sa vente aux mineurs, rapportent des médias algériens.

Rezig ajoute que ses services œuvreront en « collaboration avec les services de sécurité à punir tous ceux qui ont été derrière cette crise ».

Le ministre de commerce indique également que la décision d’interdire la vente d’huile de table aux mineurs est intervenue après avoir découvert que les mineurs sont utilisés dans le cadre de la « spéculation ».

Selon Rezig, la nouvelle loi contre la spéculation « sera appliquée à la lettre et toute personne stockant l’huile à des fins spéculatives sera traduite en justice ».

La même source dément l’existence d’une quelconque crise d’huile. « En fait, il y existe plutôt une forte demande et une pression sur ce produit », a-t-il expliqué.

Bien que l’Algérie passe par une phase difficile accentuée par une crise alimentaire, les responsables de ce pays restent prodigieusement doués pour baratiner. Malgré les circonstances, le ministre de commerce algérien a déclaré que l’année 2022 « sera une année industrielle et économique ».

Mieux encore, il ajoute que, « l’Algérie sera, durant cette année le premier exportateur de le matière première pour la production de l’huile au niveau africain ».

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