Hayat Sami : Le pari d’une femme déterminée pour le Secrétariat général de CGLU Afrique

Entre réforme, transparence et vision panafricaine, la candidature de Hayat Sami incarne l’espoir d’un renouveau stratégique pour la gouvernance locale africaine.

À l’heure où l’organisation panafricaine des collectivités locales, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), s’apprête à vivre une transition majeure, Mme Hayat Sami se présente comme candidate pour succéder à Jean Elong Mbassi à la tête de l’institution basée à Rabat.

Une candidature qui incarne l’espoir d’un nouveau chapitre pour la gouvernance locale africaine, marqué par la modernité, l’efficacité et la coopération solidaire entre les territoires du continent.

Forte de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans l’administration publique et l’action locale, notamment au sein de la ville de Rabat, Hayat Sami s’est imposée comme une figure incontournable du management territorial et de la diplomatie des villes. En sa qualité de Cheffe de la Division de la Coopération et des Partenariats, elle a bâti un modèle de gouvernance fondé sur la négociation stratégique, la recherche de partenariats durables et l’innovation dans la gestion urbaine.

Sous sa direction, Rabat s’est hissée parmi les capitales africaines les plus dynamiques sur le plan de la coopération décentralisée et de la diplomatie parallèle. Plus d’une cinquantaine de projets structurants ont vu le jour sous son impulsion, accompagnés de programmes de financement ambitieux ayant renforcé les infrastructures locales et l’attractivité de la capitale marocaine.

Ce leadership discret mais efficace a permis à Rabat de siéger au sein des instances dirigeantes internationales les plus influentes : CGLU, Strong Cities, LUCI, Metropolis, ou encore l’AIMF, l’OVA et l’OICC. Par son engagement, Mme Sami a fait rayonner Rabat sur la scène mondiale tout en positionnant le Maroc comme un acteur central de la coopération Sud-Sud.

Fière de ses racines africaines, elle a su mobiliser les outils mis à disposition par le Fonds Africain pour la Coopération Décentralisée, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour accompagner de nombreuses villes du continent – de Dakar à Djibouti, de Brazzaville à Libreville, en passant par Praia, Sheema ou Mbama. Ces partenariats illustrent sa conviction que le développement de l’Afrique passe par le renforcement des collectivités locales, véritables moteurs de la transformation sociale et économique du continent.

Diplômée de l’ESSEC Paris, de l’Université Internationale de Rabat, de l’Université Mohammed V et formée à l’École pratique de la Sorbonne, Hayat Sami combine rigueur académique et savoir-faire opérationnel. Son leadership féminin repose sur trois piliers : l’action concrète, l’inclusion et les résultats tangibles.

Pourquoi Hayat Sami à la présidence de CGLU Afrique ?

La candidature de Hayat Sami ne se limite pas à une succession institutionnelle : elle symbolise une transition générationnelle et éthique.
Son profil incarne l’équilibre entre expérience de terrain et vision stratégique, entre ancrage local et rayonnement continental. En plaçant la transparence, la responsabilité et la solidarité au cœur de son projet, elle apparaît comme la candidate la plus à même de restaurer la confiance dans une institution affaiblie mais essentielle pour l’avenir des villes africaines.

Son engagement est soutenu par plusieurs maires et réseaux internationaux, dont Anne Hidalgo, maire de Paris, qui a salué son leadership lors de la dernière réunion de l’AIMF à Rabat.
Pour Hayat Sami, ce soutien est d’abord une responsabilité : « Ces marques de confiance m’engagent à défendre un projet africain fondé sur la continuité, la réforme et l’efficacité. CGLU Afrique doit redevenir une organisation forte, utile et au service des territoires », souligne-t-elle.

Alors que le Comité de sélection s’apprête à désigner le futur secrétaire général en décembre 2025, la candidature de Hayat Sami apparaît comme l’une des plus structurées et légitimes.
Si elle est élue, elle deviendrait la première femme marocaine à diriger cette organisation panafricaine, marquant ainsi un tournant historique pour la représentation féminine et la diplomatie municipale africaine.

Son parcours, son intégrité et sa vision d’une Afrique unie par ses territoires font d’elle une candidate du renouveau et de la confiance, à un moment où CGLU Afrique a besoin d’une gouvernance forte, crédible et inspirante.

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